Après leur victoire face à Séphiroth, chacun décida de reprendre sa route, Cloud décida de déposer les armes, à présent sa résolution était de vivre une vie "normale", avec Tifa, pour Tifa.

Ils emménagèrent à Costa del Sol, après une crémaillère de sept jours où tout le monde était présent, même Domino, qui avait entre temps quitter son poste pour ouvrir sa propre chaine de pizzérias, le retour à une vie paisible n'était finalement pas de tout repos, en fait ils ne savaient comment s'y prendre.

Sur le port ils virent une fleuriste, les yeux humides ils pensèrent à Aéris, instinctivement Tifa prit Cloud par la main et alla parler avec la fleuriste.

Chacun raconta son histoire, puis d'un grand sourire la fleuriste leur donna un brin de muguet et un conseil :
"Pour vivre simplement, comme tout le monde, achetez du désodorisant, mon préféré ? "Brise de Printemps !"

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Cloud avançait, seul ; irrémédiablement seul. Entre les arbres, pas un souffle de vent. Le calme plat : la forêt des Anciens dans toute sa splendeur. Ni biche galopante, ni écureuil farouche, ni insecte bourdonnant. Juste le silence, à peine troublé par les mugissements de la Planète. Ou bien… était-ce elle ? Parfois, Cloud pensait entendre sa voix. Il s’immobilisait, scrutait de tout côté, murmurait son prénom… sans réponse.
Au bord du lac, il s’arrêta, les yeux bas. De son sac, il extirpa un brin de muguet.
— Il a poussé dans l’église, dit-il, la voix chevrotante. J’ai pensé que tu aimerais le voir.
Dès lors assis, il contempla l'étang, plus lisse qu’une mer d’huile.
— Tu nous manques, ajouta-t-il, pris de sanglot.
Soudain, la surface frémit. Une onde légère, fugace. Pourtant, tout autour, toujours nul vent, ou brise de printemps.
Alors, Cloud fondit en larmes.

150 mots

- Du muguet, m’dame !

Sam s’empara de son dû, jeta deux gils sur l’étal et s’élança vers le port. Le garçon dévalait les rues de Luca, le cœur gonflé d’excitation. Il tourna à l’angle, et resta un instant interdit devant la marée humaine réunie pour l’événement. Résolu, Sam fit un premier pas, et s’enfonça dans l’assemblée. Il peina à s’en extirper, mais parvint finalement face au navire. Il leva la tête vers le pont, les yeux rivés sur l’Invokeuse, ne prêtant guère attention à sa casquette qui bascula et s’échoua sur les pavés. La fille de Braska avançait vers lui, sa longue jupe bleue voletant au gré de la brise printanière. Elle s’agenouilla à sa hauteur, et replaça délicatement la casquette sur ses cheveux ébouriffés. Captivé par ses yeux vairons, il lui tendit machinalement son brin de muguet, qu’elle accepta d’un sourire. Sam le lui rendit ; il n’avait espéré meilleure offrande pour ses cinq printemps.

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Ce n'était pas une saison comme les autres.
Les mages de feu, pourtant d'habitude engagés au moins à mi-temps en cette période de l'année, étaient contraints au chômage pour cause de force majeure.
Il faisait beau. Juste beau. Aucun nuage visible. Rien qu'un petit vent passager faisant doucement courber les brins de muguet florissant.
Ce n'était pourtant pas la première année que cela arrivait.
Mais l'hiver ayant été particulièrement pluvieux, personne n'aurait songé à se plaindre cette fois-ci.
Tout comme la fois passée.
Et celle d'avant.
Vu cette évolution notable de la météo depuis quelques années, les scientifiques se demandaient s'il n'y avait pas un lien avec le plus grand changement de notre époque : la construction des réacteurs Mako.
Propagande Shinra oblige, ces élucubrations étaient reléguées au plan d'hypothèses saugrenues.
Bah.
Pas mon problème.
Le muguet pousse.

150 mots

Le crépuscule commençait à tomber sur les rives du Selenos, les furolucioles virevoltaient. Cette vision mystique, personne ne pouvait s'en lasser, certainement pas Tidus et Yuna. Ils étaient revenus là accompagnés de leurs vieux amis, ils avaient traversés tant de choses ensemble.

Soudain un brouhaha retentissa ! Le groupe se rua au comptoir près à dégainer... mais c'était simplement le début du feu d'artifice. C'est vrai qu'un festival pour le printemps s'organisait. Là, une bourrasque se leva vers l'étal de muguet.
-AH... AH... AH... AH... AH... Atchoum ! C'était Tidus.
-J'ai cru que tu t'étais remis à faire ton "rire" ? demanda Lulu riant doucement.
- C'était tellement gênant, mais tellement drôle, alors... tu eternues comme ça constata Rikku.
Finalement elle passa le reste de la soirée à lui mettre toutes sortes de fleurs sous le nez pour déclencher cette éternuement si particulier...

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