« Qu'est-ce qu'on est bien à dos de Chocobo ! » chantonnait à tue-tête le cavalier.
Autour de lui, ses frères d'arme grouillaient sur la plaine, prêts à en découdre. Les yeux brillants, le soldat se sentait serein ; excité à l'idée de laisser une trace indélébile dans l'histoire de Spira. Nulle peur ne l'habitait : il était de ces légendes que l'on conterait dans les gestes, de ceux ayant livré bataille contre la Calamité.
Soudain, la terreur s'empara de l'armée. Apparu dans un éclair, Sin se dressait devant eux. Tout bascula très vite. Dont le héros sous qui la monture se cabra et, incapable d'en reprendre le contrôle, glissa de sa selle. Avant qu'il ne puisse seulement se relever, une patte de gallinacé géant s'écrasa sur son visage, marquant à jamais de son empreinte les traits du jeune fou désillusionné.

150 mots

-Gamin ! Eh, gamin ! Tu t'es occupé des poulets aujourd'hui ?
-Mais papy, ce sont pas des poulets, ce sont des chocobos !
-Oh, pfff ! C'est pareil, non ?
-Mais PAS DU TOUT !!! Vois leur regard bleu perçant, leur bec plein d'assurance, leur plumage virevoltant... Que ne donnerais-je pas pour leur ressembler...
-Oh, pour ça gamin, ça peut peut-être s'arranger. Je connais un mage biologiste, de Gongaga, qui étudiait la méthode de transformation en grenouille par les grenouilles...
-Vraiment ? Et ça pourrait marcher avec... eux ?!
-Qui sait... Je lui demanderai à l'occasion.

Plus tard...

-Gamin ! Eh, gamin ! Viens voir, ça va t'étonner.
-Oh papy, ça y est, tu as retrouvé l'homme ? Tu as...?!
En s'approchant, l'animal énervé lui donna un coup de bec sur la tête. Hormis la douleur, rien ne se produisit.
-Ah ah, sacré gamin ! Eh, joyeux anniversaire, quand même !!

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Trois Lévrikons se baladaient.
Baba et Bibi discutaient pendant que Bobo restait silencieux. Baba s'en aperçut au bout d'un moment et finit par s'en inquiéter.
- Mais qu'est-ce que t'as aujourd'hui Bobo ?
- C'est vrai ça, surenchérit Bibi, on t'a pas entendu de la journée, c'est quoi ton problème ?
Bobo soupira et finit par dire :
- Ce matin , j'ai vu un de ces oiseaux jaunes...
- Et alors ? répondit Baba au bout d'un moment.
- Ils... ils sont si beaux et moi.... pffff je suis si moche... Je... j'aurai voulu être beau comme un chocobo, soupira finalement Bobo.
Les deux autres se regardèrent, sourirent puis se mirent à rire. Ils se roulèrent alors par terre et rirent d'un rire bruyant. Il s'éloigna alors, définitivement abattu. Il vit un groupe d'humains, dont un blondinet hirsute ressemblant étrangement à son volatile modèle, et se précipita à leur rencontre, se disant que la vie ne valait pas la peine d'être vécue.

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La détonation est telle qu’elle valse face contre terre, le visage dans la boue écarlate. Le goût ferreux envahit sa bouche. Elle suffoque…

Elle se redresse dans un cri incontrôlable, bouleversée. Alerte, elle balaye la pièce d’un regard, le cœur au bord des lèvres, toujours à la frontière entre songe et réalité. Seuls les piaillements, au dehors, brisent le silence. Son cousin doit s’employer à garnir les mangeoires. Elle s’extirpe de son lit et ouvre la fenêtre sur la ferme familiale. Le soleil, déjà à son zénith, déverse sa lumière sur le plumage mordoré des chocobos. Sa vue se brouille devant la beauté de ce tableau. Elle ne les laissera pas saccager cet endroit. Trois jours qu’elle est ici, maintenant une semaine depuis l’effondrement du pilier. Depuis, l’angoisse et la haine lui tordent les entrailles. La nuit, elle revit ce cauchemar. La journée, elle attend. Ils viendront, elle en est persuadée. Mais cette fois-ci, elle sera prête à les accueillir. Ces enfoirés d’Avalanche…

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C'était le premier carnaval de Midgar, en tout cas le premier pour les gens des taudis.
Évidemment c'est le Wall Market qui accueillit cet événement.
Comme tout bon carnaval, il y avait une parade, nous étions tous baignés dans une hilaresse folle. Les abeilles dansaient, des concours de tractions s'organisaient ça et là.
Des bras grues avaient permis de monter des vieux chars Shinra sur lesquels avaient été installés des podiums.
Tous les secteurs étaient représentés, quand arriva les filles de Madame M, Don Cornéo n'en perdit pas une miette.
Les dé[fileurs] étaient beaux, mais c'est quand le char du gold saucer, invité d'honneur cette année, arriva que je fus le plus émerveillé, ébloui, car oui le plus beau à mes yeux était costumé de jaune poussin et avait des plumes dans le cul.
Qu'il était beau Thibaut, beau comme un chocobo.

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Aujourd'hui était le grand soir. A tout juste 17 ans, Don Cornéo avait enfin décroché son premier rendez-vous amoureux, avec la plus belle fille du secteur 7, Scarlett.

Ses longs cheveux blonds, ses grands yeux bleus, et ses lèvres charnues, une vraie poupée! Scarlett se présenta au rendez-vous avec une bouteille de champagne et une boîte de chocolats, cornéosienne dans l’âme.

Cornéo perdit ses moyens mais la réminiscence du leitmotiv de sa mère lui revint aussitôt: "tu es beau comme un chocobo mon fils".

Les deux personnes se connaissaient depuis longtemps mais Cornéo n'avait jamais osé aborder Scarlett.

Il se sentait mal à l'aise et décida de l'embrasser directement, ce qui surpris son amie qui lui répondit d'une belle gifle dont elle avait le secret.

Humilié par la trace rouge des cinq doigts sur sa joue innocente, Don Cornéo rentra chez lui en pleurant.

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