Ca va, j'ai pas trop de remarques, c'est un survol de ff8 dis-donc, tu parles des personnages, du scénar sans rien dévoiler, bref en te lisant, on a l'impression que le jeu est pauvre.

Petite remarque quand même : quand tu dis qu'on "découvre une civilisation très évoluée", je n'aime pas ce terme, "découvre", il ne convient pas, on apprend l'existence d'Esthar au premier CD pour les gens attentifs.

Tu aurais mis quel mot à la place de découvrir?

Pourquoi Laguna est devant la tombe de Raine ?

L'ennui c'est que ton avis n'appuie pas vraiment là où ça fait mal, il ne fait que frôler. Okay, tu parles des personnages, mais tu oublies de préciser certaines choses, notamment la relation de chevalier à sorcière que commencent à entretenir Squall et Linoa, parallèlement à Seifer et Edea (puis, implicitement Ultimecia). Cette relation d'amour / rivalité est au coeur de FF8, et ne permet pas aux autres personnages de s'épanouir, n'étant relégué qu'à un second plan, car, pour moi, je pense que FF8 emploie le point de vue de l'amour.

Les personangesl es plus intéressants sont donc logiquement Squall et Linoa, les autres étant évidemment bien plus fades (ou plutôt bien plus légers, c'est normal, le côté comique qu'entretiennent certains vient se placer en rupture totale avec l'aspect grave et tragique qui plane au-dessus de Squall et Linoa dès le début de l'aventure).

J pense que le personange le plus intéressant de ce FF est Linoa, justement car elle développe u nthème qui me scotche complètement c'est celui de la femme mystérieuse, incompréhensible. Beaucoup pensent que Linoa est une simple potiche, j'ai envie de dire, simplement, que jamais personnage ne m'a paru plus humain. Plus encore que Squall, c'est elle qui est assaillie de rmeises en questions, même lorsque Squall parvient à une sorte de conclusion sur lui-même, son introversion qui a muté lentement à travers l'amour qu'il porte à Linoa, cette dernière n'arrête pas pour autant de se poser des questions ; surtout qu'elle commence à péter un cable (la scène à l'orphelinat où elle explique son rêve, prémonition de mort, prémonition de son statut de nécromancienne et, implicitement à mon sens, de son statut d'Ultimécia).

Cette puissance du duo de héros relègue obligatoirement tout les autres personnages à un décor.


Par ailleurs, le scénario n'est pas spécialment plus faible vers la suite, c'est simplement que le joueur a du mal à comprendre que le scénario se complique incroyablement. Normal, arrivé au troisième CD, le noeud de l'intrigue se serre et à peine est-il désserré que l'on ne s'en est pas rendu compte. FF8 est un jeu extrêmement fade si l'on n'a pas l'ambitieuse idée de repenser le jeu dans l'optique où Linoa se révèlerait être en réalité Ultimécia. Cette simple pensée donne une deuxième lecture à Final Fantasy 8, et même si l'on n'est pas convaincu par cette hypothèse, cela incite à replonger dans le coeur du script, et notamment à découvrir des choses que l'on avait essentiellement mal comprises, étant donné qu'on pouvait lesl ire de deux manières différentes.

Donc pour moi, voilà, cela ocnstitue la véritable force de FF8. Comment pouvait-on faire un scénario mieux que mieux ? Apparemment, FF7 s'était imposé comme l'ultime référence en matière de scénario, mais FF8 arrive à repenser le concept de l'histoire en se servant notamment de l'interprétation purement subjective.

Evidemment, le joueur est amené à une conclusion, mais une fois cette conclusion amenée (et tu en parles : c'est une fin intéressante), elle oblige à tout revoir, à tout repenser. Pourquoi dansl a cinématique de fin le visage d'Ultimécia se confond parfois à celui de Linoa ? Pourquoi Squall marche dans un désert ? Pourquoi Laguna est devant la tombe de Raine ? Pourquoi pendant le générique on voit tout le monde sauf Squall ? Pourquoi justement Squall est-il de retour dans le dernier plan, sur le balcon de la BGU ?

La fin de FF8 relance l'intrigue à la manière d'une véritable chute. C'est, pour moi, la raison pour laquelle FF8 surpasse bon nombre de ses confrères.