Midgar voit ses premiers flocons tomber. Marlène se précipite pour essayer de les attraper. C'est alors qu'un grand soldat arrive et l'emmène discrètement au coin d'une rue.
Non loin d'ici, Aerith se repose au pied de son sapin et regarde la neige tomber.
Elle se rend compte que Marlène s'est absentée, inquiète, elle décide alors de partir à sa recherche.
Elle l'aperçoit au loin et entre dans une petite maison, se retrouvant face au grand soldat. Il l'attrape par le bras et l'enferme dans une pièce sombre.
Il lui explique qu'il l'a capturée car elle est très importante pour Midgar. Elle est la clé qui permet de réactiver les anciens robots géants et ainsi permettre à Midgar de se relever.
Aerith se rendit compte ce jour-ci qu'elle devait ainsi abandonner Marlène pour le bien de son peuple.


(150 mots)

-Ce sapin...
-Eh ben quoi ?
-Avec toute cette neige, il me fait penser à une bonne glace pistache-vanille.
-Moi ça me donne surtout envie de le boxer.
-Si on faisait un combo ?
-Comment ça ?
-Tu fais tomber la neige en tapant dessus, et j'en fais des glaçons.
-Très bien, ça va me défouler. Mais ça caille dehors, alors je vais plutôt m'occuper de celui-là.
La femme sortit de l'abri sans plus attendre, et se dirigea vers un pauvre hêtre sans défense.
Après quelques uppercuts bien placés, l'homme la rejoignit et ramassa la neige en chantonnant.
-Vive le veeent, vive le veeent...
-Allez, grouille-toi, les clients vont bientôt arriver.
-Hmm... Impeccable ! On a tout ce qu'il nous faut. Allons-y !
Plus tard, au bar vide...
-Qu'est-ce qu'on s'entend bien, quand même...
-Oh, Tifesse !
-Oh, Bawwet !
Et ils s'embrassèrent.


(150 mots)

Alex demeurait immobile dans ce lieu vide et blanc. Il attendit... longtemps...
« Un service gratuit de la Shinra et ça se voit : aucun effort. »
Comme pour lui répondre, une porte se matérialisa. Il l'ouvrit. Aussitôt, le vent cingla son visage. C’était un froid vif, mais qu’importe ; seul comptait ce sapin gigantesque orné de guirlandes, comme extirpé d'un conte. De-ci de-là tombait la neige, qui poudrait les rues de Midgar.
« C’est beau... »
Alex avait grandi à Costa Del Sol, coincé avec ses parents dans leur maudite boutique de jouets de plage. Il n'avait jamais vu de neige de sa vie. Ainsi, quand un flocon se posa sur sa langue, il se sentit stupide, mais ravi et en rit. Soudain, tout devint noir.
— C’est fini ! qu’on beugla. Retourne au travail, sentinelle !
L’opérateur déposa le casque de réalité virtuelle et, d’un geste agacé, signala au milicien suivant d’avancer.
L’œil sombre, Alex disparut dans le couloir étriqué.
« Finalement, la boutique me manque… »


(171 mots)

« Ça sent le sapin, » pensa le Milicien en voyant les terroristes s'enfuir du réacteur. Une poignée de secondes plus tard, le souffle violent d'une explosion l'envoya valser dans les airs comme une poupée désarticulée. Sa silhouette se détacha sur l'astre lunaire, particulièrement visible ce jour-là, avant d'aller s'écraser au sol dans un craquement sinistre.
Il gît là, immobile, pendant un laps de temps indéterminé, les membres engourdis, la chair offerte à un froid de plus en plus glacial. Dans le brouillard rouge qui occultait une partie de sa vision, le Milicien observa de petites lumières scintillantes provenant de la cheminée trouée du réacteur à Mako descendre lentement sur lui. Il neigeait sur Midgar.
Malgré l'immense fatigue qui le gagnait peu à peu, le soldat ne put s'empêcher de sourire. Ses paupières se refermèrent et il s'endormit d'un sommeil paisible.


(150 mots)

Y'aura d'autres thèmes ? J'ai pas pris le temps de participer parce que... j'ai pas le temps. Mais ça pourrait changer !